Nous vivons dans un monde tourmenté et violent. Violence des guerres, bien sûr, dont les journaux télévisés nous abreuvent continuellement, mais aussi celles, plus sournoises, et dont on parle moins : violence au travail, à l’école et sur les réseaux sociaux, violence dans la rue, violence faite aux femmes, aux homosexuels…

Nous sommes loin des « jours heureux » imaginés par les membres du Conseil National de la Résistance à partir d’un certain 27 mai 1943. Le programme qu’ils proposaient devait améliorer le quotidien des Français. Or, depuis quelques années, les conditions de vie se sont dégradées pour nos concitoyens et nous voyons resurgir, de plus en plus nombreuses, les idées nauséabondes qui ont conduit le fanatisme au pouvoir.

Dans la période de régression sociale et humaine que nous vivons, on pourrait se demander pourquoi nos aînés se sont battus et ont risqué leur vie. Ils l’ont fait car il était impensable pour eux que la France et les Français soient asservis et dominés par une idéologie néfaste et déshumanisée. Ils l’ont fait pour que la France retrouve son rang parmi les nations. Ils l’ont fait pour que vive notre belle devise de Liberté, Egalité, Fraternité. Ils l’ont fait pour que triomphe la paix entre les peuples.

Nous mesurons aujourd’hui le chemin qu’il nous reste encore à parcourir mais ne baissons pas les bras.

Je voudrais terminer en citant le message délivré en 2015 par Louis Cortot, résistant FTPF, président de notre association nationale récemment disparu, aux élèves ayant participé au concours de la Résistance et de la déportation et que nous pouvons faire nôtre : Réfléchissons, n’acceptons pas les injustices, agissons. Pas parce que nous sommes sûrs de réussir mais parce que c’est juste : c’est cela avoir un idéal. Restons vigilants. Intéressons-nous à ce qui se passe en France, en Europe, dans le monde. Tout nous concerne. Défendons nos droits mais ayons aussi conscience de nos devoirs…

Et j’ajouterais : œuvrons ensemble pour la tolérance et la paix.